
MARC-HENRI ARFEUX
OEUVRES LITTERAIRES, PICTURALES, MUSICALES, PHOTOGRAPHIQUES
Poésie 2016-2020
Velours de l'horizon
Editions de la Margeride, 2016.
Sur papier Olin 250 gr, impression en sérigraphie pour les textes, accompagné de 5 peintures originales, peinture en couverture.

Extrait :
L'aube est donnée sur l'étendue
Qui vient au voyageur,
Et les chemins de l'air
Fleurissent à son regard
Portant secret de monde.



Connivences 3, 2016.
Poèmes, textes et peintures, avec Felip Costaglioli.
Numéro catalogue pour l'exposition Rivages de Robert Lobet à la médiathèque des Ursulines, Quimper.
Format 21 x 28 cm, papier création Olin 250 gr, avec des reproductions d'œuvres de Robert Lobet et une aquarelle originale en couverture.

Extrait :
Irisation de la boussole
A la mémoire du capitaine Hatteras
Ta ligne de distance ouvre les seuils,
Ô bleu, naissant du prisme où vont les houles
Hantées de nuits polaires qui sont des aubes ;
Et les vents magnétiques,
Lustrés d’oiseaux limpides aux yeux d’étoiles,
Reviennent au grand verger des eaux premières.
Alors, les transparences où sont les îles,
Roseraies de glace et d’ambre pur
Sous les yeux du volcan.


Le Pas de l’œil, 2017.
Poème, livre d'artiste, Editions Les Monteils, 2017, enrichi de linogravures de Marc Granier. Papier Fabriano 230 gr, composé en plomb mobile Europe corps 16.

Extrait :
Le voyageur du seuil
Revient à sa maison,
Feu grandissant
Selon le chant de solitude,
Ô bleu !
Ton matin d’intervalle
En cette nuit portée si haut,
Dont le rocher vacille
A l’épaulement du flou.
Déjà, le voyageur est loin,
N’ayant laissé parmi les pierres
Que l’assiettée de quelques signes,
Ce peu de lait, de cendres et de vent pur.
Et l’Ange de l’entre deux contemple
En sa nuée
Ce qui de nous s’élève,
Le cœur naissant,
A la rencontre silencieuse.


Lumière sur nuit, 2019.
Poèmes, Editions Rafael de Surtis, Cordes sur ciel, averc une encre de Marc-Henri Arfeux en couverture.
Pour toute commande, contacter l'éditeur :
http://www.rafaeldesurtis.fr/index.html
Présentation de l'éditeur
Si la nuit est première, la lumière monte à travers elle, substance d'une émotion qui s'interroge, s'émerveille en tremblant, écrit sur le vide et parcourt une à une lrd déchirures nées à sa surface. Elle forme des jardins, déploie des promesses indécises, traverse les solitudes enneigées de son propre désert, jusqu'à l'extrême errance, puis redevient la lampe annonciatrice d'une aube. La nuit, cependant, continue de la hanter, l'irriguant tout entière, selon ses nombres d'or. Mais nuit et lumière ne sont pas que négation réciproque. Au plus lointain de l'abandon s'inverse le silence. Alors advient la plus intime essence de ce qui les unit, l'éblouissement par éclosion d'obscur. C'st à l'exploration de ce mystère que se consacrent les poèmes de Lumière sur Nuit.

Extrait :
Rondeur est la beauté
Parmi les draps de lampe
Où dorment les oublis.
Dehors est au lointain
Dans le désert du vent
Par neige et nuit sans horizon.
Demeurent les yeux, les mains cherchées,
Les hanches élémentaires,
Veillant l’étoile
En leur jardin d’encerclement.

Exercices du Seul, 2019.
Poèmes, avec des encres de Silvaine Arabo, Editions Alcyone, Saintes.
Pour toute commande, contacter l'éditeur :
http://www.editionsalcyone.fr/442780987
Présentation de l'éditeur :
Vibration pure autant que paysage, le Seul est au centre de ces exercices poétiques. Objet d’une quête et d’une contemplation incessantes, il donne sa forme au voyage intérieur qui le questionne. Une voix se lève alors et tente de rassembler quelques-uns des signes et des éléments premiers de l’être. Cherchant sans trêve dans l’incertain, elle noue avec le monde un pacte d’énigme où se devine le battement d’un coeur.. Les poèmes qui en résultent sont nourriture mentale, bagage immatériel et lampe du méditant anonyme cheminant dans l’absence.

Extrait :
Le loin est ce pays de simple seuil
Devant le loin.
Enfant limpide est son chemin,
Liant une aube à son étoile,
Le fruit sensible du désir
Et la pureté du rien prenant un nom
Dans le jardin de son inverse.
Ô chant ténu d'un cerisier formant abeille
Au premier doigt de la lueur,
Avec l'amour
Touchant la corde
A l'intervalle qui ne se trouve
Que d'être amour
Par l'impossible dénoué.

